Couleurs le Mag, une histoire à suivre...
Dernière mise à jour : 28 juin 2020

Cette semaine, j'entreprend de te raconter la genèse du webzine Couleurs le Mag.
Cela t'a peut-être échappé, et je ne t'en tiendrais pas rigueur le cas échéant, mais depuis septembre 2019, un petit nouveau est venu agrandir la collection des magazines artistiques.
Le très sobrement appelé Couleurs le Mag auquel tu peux souscrire gratuitement en remplissant uniquement ton adresse e-mail dans le formulaire.
Pour fêter en avance la sortie du numéro 6, je te propose de revenir sur les origines de ce projet, sa réalisation et son histoire!
#1 L'idée
Je ne suis pas la première ni la dernière à me lancer dans la conception et la rédaction d'un webzine, et j'ai justement eu l'idée en recevant le webzine mensuel d'une fille que je suis sur les réseaux sociaux et qui envoie newsletter et webzine en contenus gratuits chaque mois.
J'ai trouvé que c'était agréable de recevoir un objet virtuel à feuilleter dans ma boîte e-mail, et même si rien ne remplace le papier, cela me semblait pertinent dans une démarche écologique, anti-lassitude (quand tu en as marre de le recevoir, tu te désinscrit) et informative.
Je n'ai absolument pas fait d'étude de marché, de stratégie quelconque ni de plan sur la comète.
Je me suis juste dit que j'aimais recevoir un magazine dans ma boite e-mail, et que si celui-ci traitait du maquillage, ce serait encore mieux...
Et, détail qui a toute son importance, je souhaitais réaliser un magazine francophone, car nous avons souvent du mal avec l'anglais!
#2 Le tout premier - Sortie le 2 septembre 2019
Le 15 août, j'en parle avec deux amis qui m'ont tout bonnement dissuadé de le faire... ils m'exhortaient à créer ma chaîne youtube et des vidéos, quand je ne m'en sentais ni l'envie ni le temps. Comme d'habitude, forte tête, je décide de ne pas tenir compte de leurs avis et de tenter ce que j'ai en tête. Après tout, je ne risque absolument rien : au mieux, c'est une bonne idée et je continue, au pire c'est un flop et j'arrête.
Le 16 août, j'ai envoyé le tout premier message pour la toute première cover girl du tout premier magazine.
Sylvie Dehareng, une artiste chère à mon coeur bien que je ne l'ai jamais rencontré dans la vraie vie.Rien n'était très clair dans ma tête, mais j'avais envie de voir si on me suivait sur le concept, et début septembre me semblait être une date de lancement optimale... quitte à ce que ce soit la rentrée, autant en profiter!
Sylvie a répondu avec enthousiasme à ma requête et m'a ainsi conforté dans mon projet... je pouvais lancer le reste!
Profitant de partir en vacances en Croatie, j'ai emporté mes idées, mes carnets et mon ordinateur, et j'ai réfléchi rapidement à ce concept.
J'avais envie de quelque chose de léger, de gai, de coloré, de ludique, avec des artistes très connus et d'autres moins connus qui méritaient d'être mis en lumière.
N'ayant aucune notion journalistique, j'ai rédigé un questionnaire que j'ai envoyé à Sylvie, la prévenant qu'elle serait en couverture, et lui posant toutes les questions que j'avais en tête.
Puis je me suis mise en chasse d'un magasin qui vend les produits de face&bodypainting, dans un but de partager ces informations. Quand j'ai commencé ce métier, je n'avais absolument aucune idée d'où me procurer les produits, et j'aurai adoré connaître des magasins!
J'ai opté pour la petite boutique de charme et de coeur de Marie, en Belgique, car je trouvais qu'elle faisait beaucoup d'efforts sur les réseaux sociaux et j'avais envie de l'aider à ma façon.
Marie, sans me connaître en dehors des réseaux sociaux, a trouvé l'idée séduisante et m'a emboîté le pas.
Dans la foulée, j'ai lancé les pages de communication Facebook et Instagram, profitant de ma mini renommée en tant que Mamzelle Pastel pour gagner d'emblée mes premiers followers.
J'achète également le nom de domaine afin d'avoir une adresse e-mail propre et professionnelle et ne pas continuer à faire de la pub à Gmail ou autre à chaque fois que quelqu'un souhaite me contacter.
Les demandes et messages peuvent ainsi être envoyés à :
Puis j'ai continué ma prospection d'artistes, ma réflexion sur le contenu... entre deux sessions plage-bronzette-excursions croates, je tentais de rédiger mes premiers articles.
Le 30 août, j'en parle à mon amie Aline, en avant-première. Je lui envoie pour qu'elle me fasse part de son ressenti en découvrant la première édition... gentiment, elle me fait part de ses idées et corrections, et d'emblée je la nomme correctrice en chef du magazine!

Son avis m'est précieux et complètement indispensable, et sa compagnie tout autant.
Aline a l'oeil sur tous les petits défauts qui m'échappent, et elle a une vraie marotte : l'a-li-gne-ment.
Clairement , sans elle à mes côtés, le magazine aurait très certainement une tête de guingois, avec des cadres légèrement décalés, des polices étranges et des couleurs non moins étranges.
C'est comme une voiture-balai : je fais tout et n'importe quoi, et elle passe derrière moi pour tout remettre en ordre!
J'en parle aussi à Elodie, avec qui j'échange sur nos métiers, nos idées, nos envies et projets assez régulièrement. Elle me propose son aide et, adorable, imprime le premier numéro pour le relire et me faire part de ses corrections également. Son aide fut précieuse, et elle fait partie de mes alliées du début, pleine d'entrain et sans critique.
Nous sommes à J-2 avant le lancement, je me débrouille tant bien que mal pour créer une landing page sur mon site internet.
Je souhaite un magazine gratuit, en accès libre, mais avec une souscription via e-mail afin de me constituer une base d'e-mails pour sortir de la toute puissance des réseaux sociaux.
Je n'ai mon site internet que depuis début juillet, et je ne maîtrise pas trop ce genre de procédé, alors autant te dire que j'ai passé quelques sombres heures devant mon écran à essayer tant bien que mal.
#3 Le jour du lancement
Ca y est, nous sommes le lundi 2 septembre.
Il s'est écoulé 19 jours entre mon idée première et la sortie du premier numéro, 19 jours de travail et de découverte.
Le matin même, j'essaie de communiquer sur mes différents réseaux sociaux, et je compte une vingtaine de souscripteurs, ce que j'estime énorme! Je ne m'attendais pas à ce que 20 personnes me suivent , c'est une fierté immense!
Ma famille me soutient en premier lieu, et c'est avec bonheur que j'envoie le premier numéro aux tous premiers lecteurs.
Ma toute première abonnée est ma voisine, Emilie, à qui j'en parle en pyjama dans notre jardin partagé.
Je suis très fière d'être allée au bout de ce premier magazine, et je ne sais absolument pas de quoi demain sera fait... je n'ai tellement aucune notion journalistique que le premier numéro comporte 17 pages, ce qui fait bondir hors de son siège ma grande soeur qui est maquettiste-freelance pour de grands titres de presse.
Mais mon enthousiasme balaie d'un revers de main ces questions "futiles"... après tout, en quoi est-ce important puisque je ne veux pas m'enquiquiner à imprimer le magazine?
J'ai bien évidemment changé d'avis et apporte un soin tout particulier à ce que le nombre de pages soit un multiple de 4 😊.
#4 La suite
Sitôt sorti le premier, je me penche sur le deuxième.
La cover artist, une Américaine ultra célèbre, me répond favorablement de suite.
Alors j'enchaîne les e-mails, messages privés sur les réseaux sociaux, et petit à petit l'idée prend forme pour le deuxième.
J'augmente le nombre de pages, je démarche inlassablement et Aline corrige à tour de bras... nous échangeons beaucoup par messages et travaillons de façon assez archaïque.
Ce magazine est crée entièrement sur la plateforme Canva, qui n'est pas conçue spécifiquement pour ce genre de chose.
Je fais des captures écran des pages que j'envoie à Aline, qu'elle annote sur son téléphone en entourant ce qui doit être changé, et me renvoie pour que je procède aux corrections.
En y réfléchissant... quelle perte de temps!
Ce n'est qu'à partir du numéro 3 que je décide de souscrire à l'abonnement pro sur Canva pour Aline, ayant déjà le mien. Je prend donc en charge financièrement ces deux abonnements, d'un montant de 23,98 mensuels pour un magazine qui est ... gratuit.
Je ne veux pas qu'elle paie son abonnement car c'est moi qui l'ai embarqué là-dedans et cela me semble logique de payer à sa place.
Grâce à cet abonnement, Aline a accès au magazine en cours de construction, je peux lui laisser des commentaires en marge et communiquer ainsi en direct sur les pages à problème.

Notre communication devient ainsi plus fluide et très spécifiquement axée sur ce qui pose soucis dans la mise en page, les couleurs, les polices...
Nous gagnons en confort de travail et en rapidité! Ouf!
Pour le 3ème numéro, je demande à Sabrina de nous prêter main forte.
L'idée est d'avoir une personne dédiée au démarchage d'artistes, notamment pour la réalisation de la galerie mais aussi pour trouver des artistes désireux d'exposer leur travail, leurs méthodes, leurs savoirs-faire.
Ayant une vie bien trop remplie pour le moment , elle n'a pu nous accompagner que sur deux numéros, et doit mener à bien ses propres activités avant de savoir si elle peut trouver un peu de temps à consacrer au magazine.
Car oui, tu t'en doutes... ce magazine demande un gros investissement d'énergie et de temps!
Je te détaille ça dans les questions-réponses suite à l'annonce que j'avais fais sur les réseaux sociaux.
#5 Les améliorations
Comme tout projet, entre l'idée et la réalisation, il y a déjà des choses qui ont été supprimées, d'autres qui n'ont jamais vu le jour, d'autres encore qui ont été améliorées et d'autres qui arriveront plus tard.
J'ai la chance de pouvoir bénéficier du soutien de personnes extraordinaires, très axées sur le partage, à qui je peux poser des questions sans avoir l'impression de les concurrencer.
J'ai ainsi papoté avec Hervé, de la boutique Les couleurs du vent, à propos des campagnes e-mails.
Il faut que tu saches qu'au tout tout début, je m'amusais à envoyer un par un les e-mails, sans possibilité de se désinscrire ni de gérer par tir groupé.
C'était très fastidieux. Trop.
Alors Hervé m'a indiqué une autre façon de faire, et je l'en remercie infiniment car j'ai ainsi pu me dégager du temps et le mettre à profit pour faire d'autres tâches.
J'ai aussi mis sur pied des listes très complètes, avec tous les détails importants, les deadline, les contacts, les interrogations en suspens via Trello.

Je suis ainsi certaine de n'oublier aucune personne, aucun délai, aucune petite action qui parait insignifiante mais a une grande importance.
Nous y avons accès toutes les deux, et cela simplifie une fois de plus notre communication quant au suivi de l'avancée des travaux!
J'ai aussi créer le kit média du magazine (si tu as envie de créer le tien, je te laisse relire l'article que je lui avais consacré pour t'expliquer à quoi ça sert et comment procéder).