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Shooting robe volante flying dress à Santorin


robe volante flying dress sanatoria life style
Une des photos plutôt réussie du shooting

Se faire photographier dans une robe volante sur l'île de Santorin, voilà qui promet d'être fabuleux. Le concept des flying dress est en plein essor et m'a fortement intéressée, comme tu peux t'en douter!


Sur le papier, tout est parfait.

Dans la réalité, ça l'est un peu moins et je te dévoile les 9 leçons que j'ai tiré de ce shooting raté et surtout... les 9 pistes d'amélioration qui en découlent.

C'est bien beau de râler, c'est encore mieux d'être force de proposition et tu peux compter sur moi!


 

Les 9 idées à tirer d'un shooting raté


1- La prise de contact

La prise de contact fut chaotique : commencé sur le site airbnb, la discussion s’est poursuivie sur instagram, puis sur WhatsApp à la demande du photographe. Il a demandé expressément à être contacté sur ce réseau, mais continuait à me répondre un coup sur Instagram, un coup sur airbnb. J’avais donc du mal à savoir où le joindre et pour trouver une réponse aux questions que je lui posais.


Ma suggestion d’amélioration : prendre contact et garder contact sur une seule et même plateforme afin de ne pas perdre le client!


2- L'échange d'informations

Au fil de nos échanges, j’ai eu beaucoup de mal à obtenir des informations.


Je voulais m’assurer de bien réserver la séance en payant un acompte (ce que je demande à mes clients) et le photographe m’a annoncé qu’on verrait directement sur place pour le règlement. Pas d’acompte. J'étais un peu ennuyée car cela ne me garantissait rien, mais j'ai choisi de lui faire confiance.


Lors d’un échange pour déterminer l’heure et le jour, le voilà qui me demande avec moults points d’interrogation (et en anglais, s’il vous plait) "nan mais en fait t’as payé un acompte???"

Euuuuh… comment te dire… j'ai donc payé un acompte, comme je lui demandais depuis le début.


D’autre part, j’ai envoyé plusieurs messages pour essayer de comprendre : allais-je faire partie d’un groupe? Serait ce une séance solo? Combien de temps? Où était ce organisé? Combien d’argent supplémentaire coutait la location de la robe volante? Quel horaire était le mieux adapté à ce type de séance? Jusqu’au dernier moment, j’étais persuadée que j’allais être avec plusieurs autres femmes dans la même séance et que nous allions devoir chacune attendre notre tour.


Ma suggestion d'amélioration : créer un document simple, efficace et précis à envoyer à la cliente. Bon sang, c’est quand même pas compliqué de mettre par écrit les informations essentielles afin de faire gagner du temps.

Du coté du photographe, cela lui aurait évité de répéter encore et encore les mêmes informations.

Du coté de la cliente, cela évite de poser les questions. Peut-être qu’il restera des questions après avoir lu le document, mais au moins… tout est consigné!


Je donne quelques informations que j’aurais aimé avoir :


  • ne pas mettre de soutien gorge en amont pour ne pas avoir de trace dans le dos puisque la robe est dos nu

  • s’équiper de serviette de toilette pour s’éponger la transpiration car même à 8h du matin, la chaleur est intense en plein soleil

  • prévoir éventuellement un éventail

  • prendre un grand sac pour mettre nos affaires

  • mettre des tongs pour faciliter les déplacements entre deux endroits de shooting sans avoir à enfiler sans cesse des sandales difficiles à fermer (d’autant plus avec une robe à la traine de 3mètres de long)

  • réfléchir à des poses pour les photos et mettre à disposition des exemples et des photos avec des indications, comme à faire, à éviter

  • proposer un service additionnel de coiffeur/maquilleur

  • entre autres!

Autre suggestion, se montrer disponible. Notre clientèle a tout à fait le droit de nous poser des questions, on est là (en tant que professionnels) pour y répondre. Et ça je crois qu’on le perd trop souvent de vue.

Rédiger une FAQ est un excellent moyen de s’assurer que tout le monde se comprend, et évoquer clairement que nous sommes là pour répondre s’il reste des interrogations.



3- Le paiement

Comme il a fait marche arrière, j'ai dû m’acquitter de 50€ d’acompte via PAypal.


Le fait de ne proposer que PayPal ne me satisfait pas forcément, mais soit… par contre, il m’a demandé expressément de cocher la case « payer un proche » afin que ne lui soient pas répercuté les frais de PayPal, et ça, c’est vraiment pas professionnel.


En cochant cette case, il n’y a pas de frais pour le vendeur certes, mais il n’y a surtout pas de protection pour l’acheteur. Pas de remboursement en cas d’insatisfaction, pas de gestion en cas de litige.

Ma suggestion d'amélioration : oui, vendre un produit, un service ou une expérience appelle une transaction financière. On s’arrange pour proposer différentes options de paiement à notre clientèle, au moins deux : virement bancaire (en faisant attention au nombre de jours qui sont nécessaires selon les banques) PayPal et/ou carte de crédit.


Et on endosse la pleine responsabilité financière de ce qu’on propose sans chercher à minimiser les coûts. Oui, paypal prend une forte commission, et alors?? Enfin, en moyenne c’est un peu moins de 3%… c’est toujours 3% de moins dans notre poche, mais faut quand même pas abuser! On parle de 3%, pas de 50%!!


Restons professionnels jusqu’au bout des ongles et soyons cohérents.


4- Sur place le jour J, l'arrivée

Le jour J, rendez-vous est pris à 7h50 dans une pizzeria. Je m’attendais à un bel endroit. Que nenni. Juste à coté de la gare routière, et surtout dans l’endroit le plus nauséabond de l’île!

Le photographe est en retard et la pizzeria est fermée.

15mn plus tard, il arrive, se gare sans nous faire signe, puis vient vers nous et serre la main de Mr Pastel… mais pas la mienne… pourtant, je suis bel et bien sa cliente du jour!

Il m’entraine dans un bar à côté de la pizzeria, qui a le mérite d’être ouvert à cette heure matinale, et me colle dans les toilettes de l’établissement avec la robe sous le bras, en me donnant quelques conseils pour l’enfiler dans un franglais compliqué à comprendre.

Je m’attendais aussi à être aidée par un assistant lors de la séance et aussi pour l'habillement (car faire voler une traine de plus de 3 mètres et prendre la photo en même temps ‘est pas chose aisée…) je lui en fais part, il n’est pas content et ronchonne quelque chose, passe un coup de téléphone et l’assistant arrive 15mn plus tard.


Ma suggestion d’amélioration : la première impression est difficile à effacer… la ponctualité est une arme redoutable! Qui dit professionnel dit ponctuel, c’est aussi simple que ça. Je vais même jusqu’à ajouter que l’accueil (ou le non accueil) compte pour autant dans la prestation, la vente de produits ou de services… dans le cas que j’évoque, donner rendez-vous sur une terrasse à la vue panoramique d’un bel hôtel de Santorin aurait été tout indiqué, d’autant que nous serions restés après la séance pour prendre un petit déjeuner avec plaisir! Le principe du partenariat est excellent : faire venir les clients dans un bel endroit avant de partir en shooting, puis les ramener à ce bel endroit pour le changement de tenue et éventuellement conclure une vente additionnelle avec la prise d’un repas/collation/petit dejeuner/café au comptoir, c’est une très belle idée et ça se fait beaucoup ! Nous étions dans cette optique mais… ce ne fut pas du tout possible!

Quant au fait de ne pas me serrer la main, comment dire… dois-je ajouter que saluer sa cliente est obligatoire?? Cela me parait tellement logique!


Voici 3 photos que j'ai retouché moi-même et que je garde comme étant "les moins pires" du shooting.


5- Le choix de la robe

Quand j’ai réservé ma séance, le photographe m’a envoyé sur son compte Instagram pour choisir la robe.

Mon premier choix? Une magique robe dégradée, du jaune au rouge.

Je lui en parle, il ne comprend pas et me demande la capture écran de la dite robe… je lui envoie, et il me répond un seul mot, que voici « photoshop ».


La robe dégradée n’existe pas! Il s’agit de la robe rouge sur laquelle il applique des filtres et retouches sur photoshop pour la faire apparaitre ainsi.

Je retourne donc sur instagram pour choisir ma robe, me demandant si finalement elles existent réellement ou si elles sont toutes les fruit de longues heures passées sur des logiciels de retouche photo.

Je choisis la rouge pour contraster avec le blanc et bleu omniprésent à Santorin.

Quelle taille, me demande t’il sommairement.


Ah. Il ne me fournit évidemment aucun guide des tailles (comme on en trouve sur tous les sites qui vendent des robes, par exemple, car il faut bien se dire que toutes les morphologies ne se valent pas!)

Je lui réponds que je mets généralement du M, mais que cela dépend des marques, du taillant, de la coupe…

Il me demande à nouveau une capture écran de la robe que je souhaite.

C’est long et fastidieux.

Le jour J, force est de reconnaitre qu’il ne sait pas comment mettre la robe et que celle ci n’est pas bien coupée. Quand je bouge, ma poitrine veut s’en échapper à la moindre occasion, et quand je croise d’autres femmes avec des robes volantes, je fais remarquer au photographe que sa robe est bizarre par rapport aux autres… il consent à m’aider à mieux l’ajuster, et cela en arrange un peu la forme.


Ma suggestion d'amélioration : un catalogue avec photo, des robes numérotées et des tailles indiquées avec mensuration.

Du simple et professionnel, encore une fois! Pas besoin de capture écran, juste un numéro à indiquer et une taille à confirmer, et basta!

Avoir une assistante robe aurait aussi été d’un grand secours pour enfiler et ajuster correctement la robe afin que je me sente en confiance dans mes mouvements. Cela pourrait être mis en place à l’arrivée des séances du matin, engager une assistante pour accueillir et habiller les modèles d’un jour qui n’y connaissent rien!


6- Les endroits choisis

Touristes de passage, nous ne connaissons absolument pas Oia, le village typique de Santorin dans lequel se déroule le shooting.

J’ai juste repéré un sol en marbre sur lequel j’ai envie de courir en laissant flotter la traine derrière moi, mais pour le reste je m’en remets totalement aux mains (et surtout aux idées) du photographe.

Après tout, il annonce dans son profil qu’il fait découvrir le village et ses plus beaux endroits, alors je suis très heureuse d’imaginer bénéficier d’un shooting photo assorti d’une visite privée.


Premier arrêt : la place avec le sol en marbre. Il semble perdu, fait des réglages sur son appareil, me laisse seule plantée au milieu de la place sans indication et sans même me parler. Il attend l’assistant.

Alors je prends les choses en mains et je demande à Mr pastel de me filmer pendant que je cours sur le sol en marbre avec la robe qui vole derrière moi. Je le guide sur l’endroit où se mettre, on attend que les gens passent autour de nous pour avoir une fenêtre de tir sans personne autour…

Quand le photographe se réveille enfin, il voit qu’on a commencé sans lui alors il prend mon téléphone et le met en mode slow motion, en me demandant de courir en traversant la place… je m’élance, au milieu des touristes hagards en me disant qu’il doit savoir ce qu’il fait et que son cadrage doit être excellent pour les faire disparaitre… que nenni! il me montre la video, en me disant que mes bras ne sont pas placés comme il faut… je lui montre les touristes, et il hausse les épaules d’un air de dire « ah bah ça ma poulette, va falloir t’y faire »

On refait plusieurs fois, parce qu’il y a un toujours du monde qui passe et qu'il cadre ça à l'arrache. Et lui de me dire de plus balancer mes bras…


Puis nous partons au deuxième endroit, il ne sait pas vraiment où aller et me demande si je sais où aller. A vrai dire, pas du tout!!! Je n’en ai aucune idée!

Chaque ruelle du village est privée et donne sur une terrasse d’hotel, un escalier d’hôtel, un toit d’hotel… les rares endroits non privés sont pris d’assaut par d’autres photographe et leurs modèles, la plupart en robe volante aussi.


Nous allons dans un escalier où il veut faire un gros plan sur mon visage… je suis en nage! Je lui explique que ce n’est pas du tout flatteur et que je souhaite avoir des photos en mouvement. Je ne suis pas quelqu’un qui pose, je suis quelqu’un qui bouge!


Il m’entraine sur un toit arrondi (sur lequel il est clairement écrit de ne pas aller) puis sur un autre toit où il est encore plus clairement écrit de ne pas marcher… forcément, des gens passent et embrouillent le photographe car il n’a clairement pas le droit d’être là. Il n’est PAS content du tout.

Nous changeons d’endroit et je me retrouve face à des gens qui prennent leur petit déjeuner paisiblement… enfin, qui prenaient le petit déjeuner paisiblement avant que nous n’arivions. Je suis mal à l’aise.


Ma suggestion d’amélioration : il aurait été judicieux de s'acoquiner avec un ou deux beaux établissements du village, bénéficiant de magnifiques terrasses surplombant la mer Égée afin d’avoir le droit de photographier dans leurs ruelles, leurs terrasses et leurs escaliers sans avoir peur de gêner ni d’être dérangé.

Il aurait été possible aussi de répertorier plusieurs paysages envisageables pendant la séance et d’en proposer 3 à 5 possibles selon la formule choisie. Cela aurait évité la perte de temps puisqu’on ne savait pas où aller! C’est tout à fait envisageable d’en parler AVANT la séance pour que cela ne soit même plus une question le jour J, et ainsi rentabiliser le temps imparti à la séance.


Comme pour les robes, un catalogue avec des emplacements numérotés pour que la cliente n’ai qu’à demander : robe 27 dans les endroits 2-6 et 17. Aller à l’essentiel et ainsi contenter tout le monde!


Voici ma sélection des pires photos reçues, pour que vous vous fassiez une réelle idée de ce que je raconte... mention spéciale à celle de la culotte!



7- Les conseils pour poser

Sur airbnb l’expérience est vendue comme étant disponible en anglais, français et russe. Je m’attendais donc à parler français avec le photographe, et à peine arrivé, j’ai compris que ce ne serait pas possible. Hormis "bonjour" tout le reste est un long charabia de différents mots mal assortis et encore moins bien prononcés. Impossible à comprendre. Heureusement l’anglais n’est pas un soucis pour moi, si on parle distinctement. Ce n’était pas le cas de mon photographe, qui ajoutait des mots sortis d’autres langue dans ces phrases. J’ai eu le droit à des instructions comme « I want more leg » ce qui nous a fait beaucoup rire, ou « ah oui, c’est more joli ».


Guider quelqu’un dans une séance photo n’est pas facile : il faut tenir compte de la personnalité du modèle, savoir placer sans froisser les susceptibilités, diriger sans contraindre… je ne savais plus quoi faire de mes bras, qu’il jugeait pas comme il fallait. Il essayait de me montrer le geste parfait, ce qui faisait redoubler notre hilarité silencieuse… me faire prendre des poses de midinette ou de mannequin de magazine, quelle belle idée! Moi qui avait envie de me sentir belle et puissante, j’étais plutôt en train de me sentir ridicule et incapable de prendre des poses. Et plus je le regardais en train de me montrer ce qu’il voulait (avec une moue dédaigneuse) et plus j’avais envie de rire et de n’en faire qu’à ma tête!


Il m’a demandé de sauter sur un muret… j’ai refusé! Une robe dans laquelle je me prends les pieds, un assistant pendu au bout de la robe qui me déséquilibre et un muret à coté du vide, au-dessus d’un escalier…

Ma suggestion d’amélioration : un document simple avec quelques conseils de pose pour débutant! Montrer des poses avec le contre-exemple associé. Pour avoir cette pose, ne pas faire ça ou ci. Un do/don’t en quelque sorte afin de guider en amont la modèle d’un jour.

Ce qui m’a le plus choquée, c’est le peu de patience et d’intérêt pour ce qu’il faisait. La meilleure suggestion que j’ajoute c’est celle d’avoir envie de prendre des femmes en photo avec des robes volantes. Une véritable envie, pas juste l’appât du gain. Aimer la nature humaine, avoir envie de faire se sentir belle et puissante, avoir envie de guider et d’accompagner. Etre patient et être à l’écoute. Complimenter avec sincérité. Montrer aussi quelques photos pendant la séance pour donner une idée de ce qu’il voit lui quand il prend la photo, pour qu’on puisse se rendre compte!


Bref, ajouter de l’humain, de la bienveillance et de la gentillesse et enlever le coté usine à la chaine.


8- La fin de la séance

Nous sommes retournés à la pizzeria, qui avait ouvert entre temps.

Il m’a emmené aux toilettes, encore moins agréables que celles du bar dans lequel je m’étais habillée, et m’a laissé en plan avec ma robe nouée dans le dos. Je me suis contorsionnée pour réussir à la détacher, puis je suis revenue dans la pizzeria pour lui payer le reste de la séance, soit 200€ en cash.

Une autre femme attendait sa séance, elle a voulu regarder les photos qu’il me montrait rapidement de ma propre séance sur l’écran de son appareil photo, et bien que j’ai donné mon accord à ce qu’elle regarde (après tout, c’est quand même moi dessus) il l’a envoyé paitre et se rassoir en attendant son tour.

Je lui ai demandé comment se passait la suite, n’ayant aucune idée de ce que je vais recevoir ni quand.


Et d’ailleurs, je n’ai toujours pas bien compris!


Je pense recevoir entre 50 et 150 photos vaguement traitées, 10 photos entièrement retouchées, si j’en veux d’autres c’est 4€ par photo pour la retouche, d’ici 5 à 15 jours. Par un lien qu’il enverra dans notre discussion WhatsApp.

Il nous a proposé à boire, ce que nous avons décliné car nous ne voulions pas rester dans cette pizzeria miteuse, puis il est reparti ventre à terre avec la deuxième touriste de la matinée.


Ma suggestion d’amélioration : terminer une séance n’est pas terminer une relation, et encore moins une vente. Penser « fidélisation » est un incontournable dans tous les business, d’autant plus quand on est artiste et créateur.


Pour commencer, le but est de s’assurer que la séance se soit bien passée. Cela peut être fait par la distribution ou l’envoi par e-mail d’un questionnaire de satisfaction, ou bien prendre le temps de recueillir les premières impressions ( j’en reviens à ma suggestion d’embaucher une assistante, qui dans le cas présent aurait pû accueillir, aider à habiller, aider à déshabiller et recueillir les impressions, suggestions, soucis éventuels).

On peut ensuite attaquer la phase de recommandation, ultra précieuse : selon comment s’est passée la séance, on peut demander soit une lettre de recommandation, soit un partage sur les réseaux sociaux (en ayant pris le temps de regarder le compte de notre client et de voir si notre univers se marie bien avec) une note sur tripadvisor ou sur airbnb dans ce cas précis, bref, on profite de ce dernier moment pour faire en sorte que ce ne soit justement pas le dernier moment!


9- La réception des photos

De ses propres dires, le lien vers les photos allait m’être envoyé sous 5 à 15 jours après la séance.

Pour ne rien te cacher, j’etais prête à devoir batailler pour les récupérer, quitte à retourner à Santorin et à le choper au vol un matin dans son lieu de rendez-vous mythique, vous l’aurez reconnu, la pizzéria miteuse!

Au bout du 15ème jour j’ai attendu le soir et je lui ai envoyé un message lui disant « ok baby, les 15 jours sont passés, puis-je avoir les photos ».

2 jours après j’ai finalement reçu le lien sans aucun message, sans aucune instruction. Au total, 375 photos dont j’ai selectionné le meilleur, à savoir 11 photos que j’ai moi-même retouché : j’ai enlevé les poubelles, j’ai aussi enlevé les gens qui prenaient le petit déjeuner sur leur terrasse et qui apparaissent dans un coin de ma photo… j’ai enlevé les sandales qui trainaient au sol, bref… ni fait ni à faire!

Je te raconte aussi les photos géniales où on voit ma culotte, où son ombre apparait sur la robe, où c’est mal cadré, où la lumière est affreuse, ou je fais une grimace… du travail d’orfèvre devrais je dire!


Ma suggestion d’amélioration : la qualité ne rime pas avec quantité. Je préfère recevoir 100 photos à peu près potable que 375 totalement inexploitables! On le sait toutes et tous, il est difficile de réaliser LA photo merveilleuse, mais ce n’est pas pour autant nécessaire d’envoyer la rafale entière des 25 photos de la même pose.

Je ne sais d’ailleurs pas si je dois lui demander une retouche sur 10 photos ou si son travail s’arrête là… encore une fois, une meilleure communication viendrait à bout de beaucoup de soucis dans ce cas précis!

Quelques jours après avoir vérifié que la cliente a bien reçu et téléchargé les photos, on peut aussi s’attendre à recevoir un message qui vient aux nouvelles, demande si on a trouvé de jolis clichés et s’assure que tout s’est bien passé. LA base de la base!



flying dress rouge robe volante Santorin
Une de mes préférées

 

Conclusion


Je peux encore donner un conseil que j’appliquerai la prochaine fois : en sachant que j’étais sur place pendant une semaine, j’aurais pu me déplacer matinalement pour aller à la rencontre des différents photographes en train de shooter, les regarder travailler, prendre leurs coordonnées et réserver en direct. C’est une idée qui m’est venue après la séance, et je l’appliquerai lorsque le cas se représentera!


Autre solution encore plus radicale, nous aurions pû louer la robe uniquement et nous débrouiller seuls pour avoir des photos… quitte à faire… cela n’aurait pas forcément été pire, voire même probablement mieux car je suis en absolue confiance pour poser avec mon cher et tendre Mr Pastel!



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