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Chroniques d'une vie d'artiste : épisode 16


maquillage artistique article de blog chroniques d'une vie d'artiste

Le 15 avril 2020 je lançais mon podcast Avec ou sans élan.


La pandémie n'a eu aucun effet sur cette décision, cela faisait plusieurs mois que j'y pensais et quelques semaines que c'était en route.


J'avais envie de me frotter à l'exercice et de développer un univers oral qui me soit propre et qui me ressemble.

J'avais envie de comprendre les rouages de la création de contenus, et la période s'est avérée de bon aloi pour me lancer.

Ce podcast m'a aidé à avoir un rythme, à le garder, à ne pas lâcher quand cela aurait été plus simple de tout abandonner.


En fait, j'aurais pu créer un podcast ou m'inscrire à un marathon, ce qui importait était l'effort régulier et le fait de tenir dans la durée.


 

Penser long terme

J'ai pris le temps de me renseigner et de commander des bons micros ; oui, j'en ai commandé deux d'entrée de jeu car je savais que j'avais envie de faire des interviews et qu'il faudrait donc deux micros pour mon invité.e et moi-même.


J'ai surtout lu quelques articles de blog et je me suis entretenue avec des habitués du podcasting, lancés depuis plusieurs années sur ce format qui pouvaient donc répondre à mes questions.


Dès le début, j'ai compris qu'il était facile de commencer un projet mais difficile de le continuer.

C'est valable pour tout ce qu'on entreprend, pas uniquement le podcast.


Dans le cas du podcast, il y a quand même une statistique affolante : 2 podcasts sur 3 ne dépassent pas les 10 épisodes, et j'ai même trouvé une autre stat dans laquelle apparaissait que dépasser le 7ème épisode était plus dur qu'il n'y semblait.



Trouver le bon rythme et s'y tenir

J'ai donc réfléchi à la fréquence dans laquelle j'allais m'embarquer, et un épisode hebdomadaire m'a semblé cohérent pour une sortie le jeudi matin à 7h30 (maintenant, c'est encore le jeudi matin mais à 6h).

Ce n'est pas pour autant facile : en une pleine année, j'ai décalé 3 épisodes à plus tard dans la journée ou dans la semaine car j'étais vraiment dépassée et/ou j'avais des circonstances atténuantes.


Ce qui importe, c'est de s'engager sur la durée.

Mes écoutes montent doucement mais surement et moi, j'apprends énormément.


Ce rythme me correspond et je ne me vois pas passer à une production plus light dans le sens où je suis devenue plus habile dans l'enregistrement, le montage, l'export et la diffusion (des mots qui me disaient peur au début! je n'y connaissais rien!).


Depuis 55 épisodes, je publie chaque jeudi matin et le plus souvent, je n'ai pas d'épisodes d'avance... j'ai essayé, surtout lorsque j'annonçais les prochains épisodes ou quand j'avais des invités car cela me demandait d'être plus précise dans le calendrier éditorial.


Ce n'est finalement pas cette manière de procéder que j'apprécie dans la production de mon podcast : j'aime me laisser porter par un sujet qui vient me titiller sans crier gare, et je préfère ne rien m'imposer si ce n'est la date de sortie!


Une organisation fluctuante

Il n'y a donc qu'une certitude dans ce podcast : la sortie du jeudi matin à 6h.

Le reste me regarde et c'est à moi de m'en dépatouiller, personne ne s'en rend compte si je n'en parle pas!


Par exemple, l'épisode 55 qui sort demain matin a été enregistré ce matin, immédiatement monté puis exporté et enfin programmé. Le visuel a été créé dans la foulée, il est prêt à être publié à la sortie de l'épisode.


Je suis super en avance!

D'autres fois, il m'arrive d'attendre que toute ma famille soit couchée et que tout soit calme pour sortir mon micro à 23h30, et terminer la programmation à près d'1h du matin... ce n'est pas forcément idéal pour respecter mon sommeil, mais les journées sont définitivement trop courtes!


Avec le temps, je vais plus vite et surtout je me connais! Je sais quels sont mes défauts lors des sessions d'enregistrement, je connais mes tics verbaux, j'ai pris l'habitude de me faire certains signaux que je repère dans l'onde sonore quand j'ai raconté n'importe quoi afin de pouvoir couper plus rapidement que de devoir tout écouter...


Le résultat final

Et finalement, à quoi me sert ce podcast?

  • à poser mes idées

  • à expliquer mes pensées

  • à détricoter des croyances

  • à creuser des sujets sur lesquels je ne faisais que m'arrêter rapidement

  • à faire de belles rencontres

  • à assoir mon expertise

  • à travailler ma voix

  • à me faire connaître autrement qu'avec mes pinceaux

  • à continuer de construire mon empire, pierre après pierre, brique après brique!

 

Et toi?

Est-ce que le fait de créer et animer un podcast t'attire?

As-tu déjà créé le tien? Le cas échéant, n'hésites pas à en écrire le nom dans les commentaires pour le faire découvrir aux lecteurs.trices de ces chroniques!

Es-tu amateur.trice de podcasts? Quelles sont tes belles découvertes?


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